Le plan de lutte contre la tremblante
Un plan de lutte contre la tremblante par la sélection génétique a été mis en place en Corse à partir de 2010. Outre l’aspect sanitaire, il a permis de diffuser largement le progrès génétique créé par le schéma en termes de sélection laitière. Toutefois l’effort réalisé doit se maintenir car le nombre d’animaux portants le gène de sensibilité à la tremblante est encore important et la pression de sélection sur ce critère ne doit pas s’interrompre au risque de voir le nombre d’animaux sensibles à ce gène revenir à son niveau initial.
Ainsi, un nouveau plan « tremblante » pour la période 2021-2023 a été validée par l’Assemblée de Corse en mai 2021, d’un montant de 372 355€, afin de poursuivre l’aide au testage des béliers sélectionnés résistant homozygote à la tremblante et à la réalisation d’inséminations artificielles. Afin d’être incitative, l’aide à l’IA est couplée « taux d’I.A de l’élevage/ nombre de brebis présentes à la mise bas ».
Le montant alloué pour 2021 est de 122 354 €. Il a permis le testage de 300 béliers et la réalisation de 9 000 Inséminations Artificielles.
Ainsi, un nouveau plan « tremblante » pour la période 2021-2023 a été validée par l’Assemblée de Corse en mai 2021, d’un montant de 372 355€, afin de poursuivre l’aide au testage des béliers sélectionnés résistant homozygote à la tremblante et à la réalisation d’inséminations artificielles. Afin d’être incitative, l’aide à l’IA est couplée « taux d’I.A de l’élevage/ nombre de brebis présentes à la mise bas ».
Le montant alloué pour 2021 est de 122 354 €. Il a permis le testage de 300 béliers et la réalisation de 9 000 Inséminations Artificielles.
Le plan de lutte contre la paratuberculose
Cette pathologie pénalise fortement les élevages insulaires en entrainant une baisse de la production laitière et une mortalité importante.
L’objectif était de mettre en place un plan de maîtrise réaliste et adapté aux contraintes techniques des élevages insulaires. Ce plan de maîtrise s’appuie sur l’expérience acquise lors du plan précédent (2010-2013), sur l’état actuel de la connaissance de cette maladie et sur les moyens de lutte existants.
Elaboré en 2016, notamment par la FRGDSB et l’ILOCC, ce plan de maîtrise prévoyait un cofinancement Etat-Région, mais l’Etat n’avait pas répondu favorablement à cette demande.
Compte tenu de l’importance de la maîtrise de cette maladie pour le développement de la filière caprine corse, l’ODARC a donc repris attache auprès des différentes parties prenantes de ce plan pour le réactualiser. Le plan présenté a été validé par les professionnels représenté par l’Association I Capraghji Corsi, l’ILOCC et les CDA.
L’éradication de la maladie ayant été jugée impossible et la qualification des cheptels, prématurée, il est proposé de se concentrer sur 3 objectifs :
L’objectif était de mettre en place un plan de maîtrise réaliste et adapté aux contraintes techniques des élevages insulaires. Ce plan de maîtrise s’appuie sur l’expérience acquise lors du plan précédent (2010-2013), sur l’état actuel de la connaissance de cette maladie et sur les moyens de lutte existants.
Elaboré en 2016, notamment par la FRGDSB et l’ILOCC, ce plan de maîtrise prévoyait un cofinancement Etat-Région, mais l’Etat n’avait pas répondu favorablement à cette demande.
Compte tenu de l’importance de la maîtrise de cette maladie pour le développement de la filière caprine corse, l’ODARC a donc repris attache auprès des différentes parties prenantes de ce plan pour le réactualiser. Le plan présenté a été validé par les professionnels représenté par l’Association I Capraghji Corsi, l’ILOCC et les CDA.
L’éradication de la maladie ayant été jugée impossible et la qualification des cheptels, prématurée, il est proposé de se concentrer sur 3 objectifs :
- Aider les élevages confrontés à de la paratuberculose clinique à maîtriser la maladie.
- Accompagner les élevages non touchés par la paratuberculose clinique afin de limiter le risque d’apparition de cas cliniques.
- Gérer la pépinière de chevrettes et le haras de boucs pour collecter et diffuser des animaux dont le statut paratuberculose est sécurisé.
L’approbation du Plan de maîtrise 2018 – 2022 de la paratuberculose en filière caprine a été acté par l’Assemblée de Corse (Délibération 18/331 AC du 20 Septembre 2018)
Les crédits ODARC / CdC alloués à cette opération pour la campagne 2020/2021 ont été individualisés pour un montant de 133 699 €.
Le plan de lutte contre la maladie d'Aujeszky
La maladie d’Aujeszky est une maladie virale (virus de la famille des Herpesviridae) hautement contagieuse qui touche les suidés domestiques et sauvages (porcs et sangliers).
Cette pathologie pénalise fortement les élevages insulaires en entrainant notamment une baisse importante de la productivité.
L’objectif est de mettre en place un plan de lutte réaliste et adapté aux contraintes techniques des élevages insulaires.
Les intérêts de ce plan sont multiples notamment :
Cette pathologie pénalise fortement les élevages insulaires en entrainant notamment une baisse importante de la productivité.
L’objectif est de mettre en place un plan de lutte réaliste et adapté aux contraintes techniques des élevages insulaires.
Les intérêts de ce plan sont multiples notamment :
- Augmenter la productivité des élevages
- Améliorer l’état sanitaire des troupeaux d’une manière générale.
- Recouvrer un statut indemne : la sortie de porcs vivants du territoire est impossible actuellement. Ceci impacte négativement l’image de la région mais quid de la sortie des viandes à terme, des évolutions réglementaires étant toujours possibles et le statut sanitaire de la viande de porc est un enjeu majeur pour la France dans son commerce international.
- Ne pas prendre trop de retard car les outils de surveillance et de gestion vont se raréfier puisque la France continentale est indemne : le vaccin n’est plus disponible en France par exemple, avec un circuit d’importation plus compliqué et plus coûteux…
Les propositions présentées sont issues d’une démarche participative, dont l’objectif était de co-construire un plan de lutte contre la maladie d’Aujeszky en Corse. Ce travail a été réalisé par l’INRA et l’OVS animal. Les travaux ont été conduits en accord avec les services sanitaires de l’Etat et ont vu la participation de l’ensemble des catégories d’acteurs concernés par la problématique de la maladie d’Aujeszky (ODARC, éleveurs, chasseurs, GTV…).
Objectifs du Plan
La stratégie de gestion de la maladie d’Aujezsky proposée repose sur l’objectif d’éradication via la vaccination. Cependant, elle propose un mode opératoire différent des stratégies « classiques », en posant certains principes d’action notamment :
Objectifs du Plan
La stratégie de gestion de la maladie d’Aujezsky proposée repose sur l’objectif d’éradication via la vaccination. Cependant, elle propose un mode opératoire différent des stratégies « classiques », en posant certains principes d’action notamment :
- Coordonner l’action par microrégion : la proximité géographique des élevages est un élément clé de la stratégie : si un éleveur vaccine dans le but d’éradiquer, il faut que ses voisins vaccinent également. Il s’agit de concentrer et créer les ressources microrégion par microrégion ;
- Concevoir une stratégie par étapes et conditionner le passage d’une étape à une autre : le principe de conditionnalité repose sur le fait qu’il faut atteindre certains objectifs (nombre d’éleveurs prêts à participer par exemple) avant de déclencher les opérations suivantes ;
- Enrôler les acteurs locaux dans le processus (élus, chasseurs, éleveurs…) et les responsabiliser : le principe repose sur la « collectivisation » du problème de la maladie d’Aujeszky, dépassant la lutte à l’échelle individuelle (un éleveur seul ne peut régler le problème).
Mise en œuvre pratique du plan
Les différentes phases :
- Phase « structuration » - Objectif : créer les conditions favorables au déploiement de la vaccination dans les élevages et des opérations de suivi de la situation sanitaire : définir un comité local de coordination, sensibiliser, identifier et enrôler les acteurs.
- Phase « amorçage » - Objectif : amorcer le programme de lutte (vaccinations, prélèvements, clôtures, formations…) pour amplifier la structuration de la zone et pour diminuer la pression virale afin de passer en phase « développement ».
- Phase « développement » - Objectif : diminuer suffisamment la séroprévalence pour enclencher des mesures de lutte sanitaires exclusives dans la zone.
Les microrégions concernées :
Les travaux de co-construction de ce dispositif ont abouti à une proposition de deux régions contrastées pour le lancement des opérations : Le Boziu « élargi » et la vallée de la Gravona pour un total de 72 éleveurs et environ 7000 porcs.
La Collectivité de Corse contribue au suivi administratif et technique du plan ; l’Etat contribue aux dépenses liées à la vaccination, aux visites vétérinaires et aux analyses sérologiques. Le GDS Corse est le bénéficiaire de l’aide. Coût total plan : 833 400€ - ETAT : 508 079€ - CDC : 325 321€
Le Plan de lutte contre la maladie d’Aujeszky 2020-2024 en filière porcine a été validé par la Commission Permanente de l’Assemblée de Corse le 06 mai 2020.
La phase 1 « Structuration » sur les territoires de la Gravona et du Boziu qui s’est déroulée en 2020 a permis de relever précisément le nombre de porcs à vacciner et de réaliser un état des lieux de la contention chez les éleveurs engagés.
En 2021, les opérations de la phase 2 ont commencé concrétisant le démarrage du plan de lutte contre la maladie d’Aujeszky.
L’année 2021 a ainsi été consacrée aux premières opérations de vaccinations et une enquête sérologique a été réalisée en abattoir dans ces deux microrégions. Les opérations de la phase 1 de structuration ont été également poursuivies afin d’enrôler davantage d’éleveurs dans le dispositif afin de permettre la régularisation de tous les détenteurs d’animaux des zones concernées.
Les crédits ODARC / CdC alloués à cette opération pour la campagne 2021 ont été individualisés pour un montant de 45 581 €.